Samstag, 20. Februar 2016

Ia orana Tahiti!

En voyageant direction Tahiti nous avons franchi la ligne de changement de date...en effet nous sommes partis de Auckland le 18 février à 16:30 et nous sommes arrivés (après environ 4h30 de vol) le 17 février à 22:00!

Arrivée à l'aéroport de Papeete: avec la musique et les colliers de fleurs!
                                               
                                                  Une petite Vahiné

  Peinture murale à Papeete

Vue depuis notre terrasse. Malheureusement c'est la saison des pluies ici. On le savait mais on espérait quand même un peu de soleil

Heureusement il fait chaud! (30 °C)




Dienstag, 16. Februar 2016

La culture Maori en Nouvelle-Zélande

Spectacle de danse haka ( danse guerrière maori)

Les Maoris, peuples indigènes de la Nouvelle-Zélande, sont les descendants de peuples polynésiens, arrivés sur ces terres en pirogue, probablemententre le 12ème et 13ème siècle, en provenance d'un endroit appelé selon eux "Hawaiki".
Ces premiers arrivants  qui se sont installés en Nouvelle-Zélande (Aoteaora en langue maori), venaient de l'est de la Polynésie, dans la région des îles Cook et de la Société.
Les ancêtres des premiers polynésiens qui ont commencé à voyager dans le Pacifique il y a 3000- 3500 ans, sont originaires d'Asie du sud-est (probablement des Philippines et de l'est indonesien). Ils ont fait une intrusion en Mélanésie par le nord de la Nouvelle-Guinée, se seraient intégrés à une population déjà sur place, dans les îles à l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinnée, favorisant l'émergence d'une culture originale: la culture Lapita.
Ce peuple Lapita, entame en Océanie une ambitieuse opération de découverte, d'exploration et de colonisation de milliers d'îles encore vierges du Pacifique. Ces mouvements migratoires permettent à l'homme d'atteindre des îles aussi lointaines qu'Hawaii, l'île de Pâques et la Nouvelle Zélande.
Au fur et à mesure que ces peuples migraient, des langues distinctes se sont dévéloppées dans différentes îles. 5 groupes de langues polynésiennes ont étés identifiés; la langue Maori de Nouvelle-Zélande est proche des langues parlées dans les îles de la Société, Tuamotu et Cook.

 Carte expliquant les mouvements migratoires des peuples polynésiens dans tout le Pacifique ( Auckland War Memorial Museum)


Les 5 groupes de langues polynésiennes; on peut voir de grandes similarités entre elles

Sculptures comportant les typiques tatouages maoris: le Ta moko est le tatouage traditionnel du visage et du corps 

                         

Je trouvais intéressant, par ce rappel historique, de souligner le fait que les peuples Polynésiens étaient de grands explorateurs et navigateurs. Les moyens techniques et humains mis en oeuvre pour accomplir de tels exploits, les connaissances nécessaires pour y arriver et les difficultés rencontrées sont presque comparables aux premiers essais de voyage dans l'espace.
Quelques 25 siècles plus tard, ce sont les Européens qui se sont confrontés aux mêmes difficultés lors de leurs premiers voyages, hors de la Méditerrannée.

Etant nous mêmes actuellement en train d'accomplir un très grand voyage, je ressens une certaine admiration pour ces peuples de grands voyageurs qui ont parcouru tant de kilomètres, sans les moyens de transport que nous avons actuellement.

En ce qui concerne l'histoire récente des Maoris, la colonisation par les premiers européens (les "Pakehas" en langue maori) n'a pas eu (heureusement) des conséquences aussi désastreuses qu'avec les peuples aborigènes d'Australie.
Il y a eu des traités signés avec les Maoris ( Treaty of Waitangi, 1840), des échanges commerciaux, il y a aussi eu des guerres, dont certaines gagnées par les Maoris (n'oublions pas qu'ils étaient un peuple de guérriers). Bref, à l'heure actuelle les Maoris sont plutôt bien intégrés dans la société néo-zélandaise, ils représentent 14% de la population et leur culture connait une reconnaissance dans le pays ( surtout ces 20-30 dernières années). L'importance de l'identité Maori apparait clairement dans les institutions politiques, économiques et sociales. La langue maori ( à l'origine une langue orale) est depuis 1987 une langue officielle du pays et la culture maori est maintenant considérée comme une source de fierté. La langue maori est de plus en plus enseignée aux jeunes générations, il y a aussi des chaines de radio et de télévision  en Maori. Actuellement des hommes et des femmes Maori occupent des postes-clé, dans tous les domaines professionnels les plus variés.
Malgré ça, des inégalités persistent entre Maoris et Pakehas; les Maoris  sont davantage confrontés aux problèmes de chômage(2 fois supérieur à la moyenne)et  il y a plus de problèmes de drogue et de violence dans les banlieues où ils sont majoritaires. Le gouvernement a cependant pris  des mesures pour tenter de réduire ces inégalités.
Ce qui est essentiel pour conserver l'identité Maori, c'est le lien avec le groupe, avec la tribu et certains Maoris qui se sont installés en ville ont perdu ce lien. Le respect des Ancêtres et de la généalogie à travers la sculpture, les tatouages, les chants et les danses sont à la base de cette culture. La généalogie (whakapapa) est un véritable fondement de la culture et identité Maorie. Certains sont capables de décliner la liste de leurs ancêtres jusqu'au premier. Pour un Maori, connaitre son passé, c'est savoir qui il est, ce qui lui permet d'avancer sereinement vers le futur.

Montag, 15. Februar 2016

Coromandel Peninsula & Rangitoto island

On peut rejoindre la péninsule de Coromandel en 2h de bateau depuis Auckland. On traverse plusieurs îles du golfe d'Hauraki, toutes plus vertes les unes que les autres, avant d'y arriver.

  Kurz und guet: Mami ging nach Coromandel (Papi/Aina auf Spielplatz); dann Papi auf den Vulkan  (Mami/Aina in den Zoo)... 

                    Vue panoramique sur les hauteurs de la péninsule
                               
                                                New Chums beach
                               

                               
                             
                               

                                        L'île volcanique de Rangitoto
Parmi la cinquantaine de volcans constituant le paysage d'Auckland, le volcan Rangitoto, âgé de 600 ans, est le plus grand et le plus récent. Large de 5.5 km, avec un cône volcanique s'élevant à 260 mètres, l'île est classée réserve naturelle. On peut la rejoindre en 25 minutes depuis Auckland

Vues  sur Rangitoto depuis le ferry et la Skytower



                                                 Au sommet du volcan



 La fougère argentée, très répandue ici, est un symbole national de la Nlle-Zélande. 
Actuellement les néo-zélandais doivent se prononcer pour changer leur drapeau et la fougère argentée tiendra une bonne place dans ce nouveau drapeau. 

                                  

Pas besoin d'aller très loin pour voir un volcan endormi. Dans la ville d'Auckland il y a plusieurs petits volcans, comme le Mount Eden (ou Maungawhau) qui est le plus haut avec ses 196m d'altitude








Samstag, 13. Februar 2016

Kia ora Aoteaora! ( Welcome to New Zealand!)

Depuis l'avion nous voyons des dégradés de vert et de bleu, des prairies, des rivières, l'océan...ce pays nous apparait très beau vu du ciel. A peine débarqués, nous sommes accueillis par des phrases écrites en langue maori. Passage des douanes sans attente, pas de fouille de sacs... juste des chiens policiers qui reniflent nos sacs, pour le plus grand plaisir d'Aïna.
La ville d'Auckland est très agréable et notre quartier (Ponsonby) a beaucoup de charme avec ses maisons du 19ème siècle et plein de jolis restos. Le centre ville est contemporain et on peut monter dans la Skytower qui culmine à 328 mètres. C'est une ville moderne mais on ne se sent pas étouffé par le béton. Les trottoirs sont larges, il y a pas mal d'espaces verts et on voit l'océan tout autour.

Notre maison d'hôtes 

                                     
                                              Quartier de Ponsonby
 


The Skytower



Vue sur la baie d'Auckland 
                               


Sonntag, 7. Februar 2016

Sydney ...and Farewell Australia

Nous avons passé une petite semaine à Sydney pour nous reposer de nos 3 semaines de camping et des plus de 3000 km parcourus.
Etliche Kilometer später und nach drei Wochen auf engem Raum mit abwechselnder Kulisse gönnen wir uns eine Woche Zeit in Sydney.

Next stop-over Auckland...!




                                                




                                                      Bondi beach


Les peuples aborigènes: histoire d'un génocide et d'un ethnocide


Venir en Australie et ne pas parler des cultures aborigènes me semble impensable, et pourtant nous n'avons à aucun moment de ce voyage eu un contact avec ces peuples. Nous en avons vu quelques uns dans les parcs d'Adelaide et croisés un ou deux à Sydney, mais c'est tout.
Les peuples aborigènes ne reprèsentent que 2,3 % de la population australienne. Ils vivent en moyenne 15 ans de moins que les autres habitants, beaucoup d'entre eux connaissent des problèmes d'addictions ( alcool et drogues en tout genre), violences, démêlés avec la justice, chômage, problèmes de santé (propension aux maladies chroniques), obésité, décès prématurés, etc.

                 Cartographie des peuples d'Australie, avant la colonisation

Ces peuples (on dénombrait plus de 600 tribus aborigènes, parlant 500 langues différentes) qui ont vécu pendant plus de 40000 ans sur l'ensemble de ces terres, ont en l'espace de très peu de temps étés presque exterminés, dépouillés de leur territoires, de leur culture et identité. Considérés comme des êtres primitifs et inférieurs par les premiers colons, les aborigènes possédent en fait une culture très évoluée sur le plan spirituel. Le "temps du rêve" est le thème central de leur culture; il explique les origines du monde et il reflète une interdépendance de l' homme et la nature. Cette cosmogonie évoque l'ordre physique moral et spirituel qui régit l'univers et de ce fait régit aussi les interactions sociales. Le temps n'est pas perçu de manière linéaire, le passé, le présent et le futur sont reliés entre eux et dérivent les uns des autres; le passé est toujours actif dans le présent et dans le futur.  Les tribus aborigènes pensent que toute forme de vie fait partie d'un vaste et complexe ensemble d'interactions. La terre est au centre de leur vie et elle est perçue dans une perspective spirituelle et non pas matérialiste. Elle n'est pas considérée comme un bien personnel mais un héritage commun, dont il faut prendre soin. Une vision en complète opposition, et, semble-t-il, incompatible avec celle des nouveaux arrivants.
Lorsqu'un aborigène est privé de cette relation avec la terre, il perd sa connection spirituelle avec ses origines, et il ne fait plus partie de cette nature avec laquelle il vivait en harmonie.

               Calendrier saisonier: les aborigènes avaient une connaissance                  étendue de leur environnement, des cycles de vie de chaque                      espèce.

Pour comprendre la situation actuelle des aborigènes, il faut remonter à la fin du 18ème siècle.
En 1788, l'explorateur britanique James Cook prend possession de l' Australie au nom de la couronne d'Angleterre, et Londres proclame la loi de "Terra nullis"; une terre vacante et sans propriété avant l'arrivée des Européens. Cette loi sera d'ailleurs en vigueur jusqu'en 1992!!!

La colonisation aura un effet dévastateur sur les peuples aborigènes.
Tout d'abord il y a les maladies importées par les colons, l'alcool, l'expansion coloniale, sans oublier de nombreux massacres qui ont étés perpétrés. La population aborigène est estimée à 1 million au début de la colonisation. Vers 1930 ils ne sont plus que 67000!
A partir des années 1870, les aborigènes sont déracinés de leur environnement et déportés dans des réserves. Leur mode de vie est totalement bouleversé et ils sont aussi exclus de la société blanche. Tout étranger immigré devient aussitôt citoyen australien, pas l'aborigène issu de cette terre; il devra attendre 1967 pour qu'on reconnaisse sa citoyenneté.
De 1869 à 1970 environ, l'Australie adopte des mesures d'assimilation qui ont en fait comme but d'effacer toute trace des cultures et des langues aborigènes; des milliers d'enfants pour la plupart métisses ( environ 100000) se font enlever à leur famille pour leur donner une éducation "blanche".Ces enfants se retrouvent dans des familles blanches, dans des orphelinats ou des institutions de missionaires et nombreux sont victimes de violences et d'abus. C'est ce qu'on appelle les "générations volées". C'est seulement en 2008 que des excuses officielles ont étées présentées par le 1er ministre, ce qui a marqué une étape symbolique importante, mais très peu de procès intentés ont abouti à l' attribution d'indemnisations.
                                      
                                The Apology Manuscript 2008

La transmission des cultures aborigènes est en péril et elle a été en partie interrompue. Ce sont des cultures qui se transmettent oralement et ce savoir se mérite. Or les conditions de vie et les problèmes de dépendances rencontrés par les jeunes, font que les Anciens ne les jugent pas aptes à acquérir certains savoirs culturels, alors que justement, la détresse de la jeunesse aborigène, est en partie due a leur sentiment de perte identitaire.
Ça ne fait pas longtemps  que des mouvements pour défendre les droits des peuples aborigènes et récupérer leur terres, sont apparus. Mais à l' heure actuelle ces peuples vivent majoritairement en marge d' une société australienne à dominance blanche, qui semble les mépriser ou les ignorer. Aujourd' hui la plupart des aborigènes survivent grâce aux aides sociales de l'Etat. ce qui fait qu'ils sont certainement perçus comme des parasites  par le reste de la population australienne.
                                 
La dramatique histoire des peuples aborigènes d'Australie m'a beaucoup touchée et je tenais à vous en faire part, aussi pour leur rendre hommage. Je n'ai pas eu l'occasion d'en apprendre plus que ce que j'ai lu sur le net et à travers des expositions (notamment à l'"Australian Museum" de Sydney), mais ce que j'ai retenu m'a permis d' avoir un profond respect pour ces cultures,  porteuses de valeurs comme le respect de la nature, et le non matérialisme.

                                           
                          Drapeau des Aborigènes d' Australie
(adopté officiellement le 14 juillet 1995, mais déjà utilisé depuis 1971)

Le 26 janvier est le jour de la fête nationale; cette date commémore l'arrivée de la première flotte à Sydney Cove en 1788. "Australia day" est célébrée dans tout le pays. Nous avons vu fleurir des drapeaux australiens un peu partout avec un drôle de sentiment. Du côté aborigène ce jour est appellé " Invasion day" et j'imagine qu'ils n'ont pas le coeur à faire la fête.
Pour ceux qui m'ont lu en entier je vous remercie (c'était un peu long...).



Quelques représentations d'art aborigène, dont je n'ai pas parlé mais l'art est un élément clé dans les cultures aborigènes. Que ce soit à travers la peinture, la sculpture, les chants ou les danses, ce sont toutes des formes d'expressions artistiques qui nourrissent le Temps du Rêve.

Samstag, 6. Februar 2016

Blue mountains

Le panorama qui s'offre à nos yeux est splendide... les vues impressionantes sur les rochers, les vallées et les cascades des Blue mountains, nous ont autant impressionés que les douze apôtres de la Great Ocean Road... 
Nach fast drei Wochen Küstenlandschaft haben wir zur Abwechsung nahe bei Sydney die Berglandschaft (immerhin 1000 m.ü.M.) erkundet. Die Klettersteige steil, Aina schwer, aber das Panorama atemberaubend...: